Lieux incontournables

La Commanderie d’Arville

La Commanderie templière d’Arville est un haut lieu du patrimoine de la Communauté de communes des Collines du Perche. Sa gestion est confiée à l’association « la Commanderie d’Arville » dont la direction et le bureau ont été renouvelés en 2019.

Ouverte à tous les publics (individuels, en groupe, scolaire…), elle propose de multiples découvertes avec son centre d’interprétation sur les Templiers, mais également avec des événements autour de l’époque médiévale et des activités en lien avec les Chevaliers.

Depuis sa création, l’association a été subventionnée par la Communauté de communes. En 2020, il a été établi entre les deux parties une convention pluriannuelle d’objectifs et de moyens afin de stabiliser les engagements mutuels et le montant des subventions sur 4 ans. Pour 2020, la communauté de communes a versé 70 000 € de subvention et ne prends plus en charge les fluides de fonctionnement (eau, électricité, gaz, etc.) liés à l’activité. Comme l’ensemble des associations, la Commanderie d’Arville a dû revoir son mode de fonctionnement et adapter ses activités à la situation sanitaire. L’association a connu une baisse d’activité conséquente alors que de nombreux projets d’animation étaient prévus par la nouvelle direction.

Depuis 2020, les actions menées par la Commanderie se sont ouvertes au territoire et des partenariats étroits avec les services communautaires et les autres associations ont pu se créer, pour faire bénéficier au public de ce patrimoine local et de son histoire. Pour la première fois, des « Pass annuels » ont été proposés à la population, permettant une visite en illimité du site. Par ailleurs, une révision de la tarification et une promotion en ligne ont apporté une visibilité nouvelle vers des publics cibles plus jeunes et plus familiaux.

La Maison botanique

La Maison botanique de Boursay est une association d’éducation à l’environnement spécialisée dans la sensibilisation et la transmission de savoir-faire liés aux végétaux, notamment sur les thématiques des trognes, du plessage et des haies bocagères. Ses quatre salariés travaillent au sein de locaux pouvant accueillir du public notamment pour des présentations pédagogiques et scientifiques sur le milieu naturel du Perche. Son parc est constitué de nombreuses trognes, de haies plessées, ainsi que de nombreuses essences locales et exotiques. L’association développe depuis quelques années ses compétences pour l’accompagnement des projets de plantations de haies champêtre, elle a ainsi créé un collectif bénévole de planteurs de haies accueillant aujourd’hui plus de 100 bénévoles citoyens du territoire.

La Communauté de communes accompagne l’action vers la jeunesse mise en place par la Maison Botanique « l’Atelier Vivant » en 2020.

Comme la plupart des associations recevant du public, la Maison botanique a dû revoir son mode de fonctionnement et adapter ses activités à la situation sanitaire. Trois des quatre salariés ont été placés en situation de chômage partiel durant le premier confinement afin de préserver la situation financière de l’association, même si la Maison Botanique peut compter sur ses 235 adhérents et ses 150 bénévoles pour continuer à faire vivre l’association.

De nombreuses activités ont dû être annulées, même si un stage de plessage, une journée de valorisation des déchets verts, les activités du Centre de Loisirs, et surtout la Fête du bio de cet été ont pu être maintenus, avec un record d’affluence pour cette dernière en 2020.

Château des Radrets

Venez visiter le Château des Radrets à Sargé-sur-Braye. Datant du XV^ème siècle, il a habité de nombreuses familles dont la petite-fille de Jean  Racine et a conservé son caractère avec ses bastions en pierre de Ronsard, pierre locale de couleur marron foncé. Il accueille des expositions d’art.

Château de Montmarin

Le château de Montmarin est implanté sur une hauteur dominant la vallée de Braye. Le château, ses communs et la chapelle délimitent une cour rectangulaire ouverte vers l'ouest. L'ordonnance des bâtiments, avec les combles à la Mansart pour des pavillons, est caractéristique de la seconde moitié du XVII^ème siècle.

Côté cour, les entourages de baie, les chaînages d'angle et les corniches sont en " roussin " pierre brune provenant de la région sarthoise. Côté Sud, face à la vallée de la Braye, les entourages de baie et les mansardes sont en tuffau de Touraine. Les fenêtres ont gardé leurs menuiseries, leurs ferronneries et même partiellement leurs carreaux d'origine. Les deux escaliers principaux, aux rampes à balustres en bois sculpté, datent également du XVII^ème siècle.

La Tour de Mondoubleau

La Tour de Mondoubleau est le seul vestige d’une forteresse bâtie au cours du X^ème siècle pour repousser les assauts ennemis. Des travaux de stabilisation ont eu lieu pour sauvegarder cette tour effondrée deux fois eu XIX^ème siècle.

Parmi les forteresses médiévales dont on peut visiter encore aujourd'hui les vestiges, celle de Mondoubleau offre l'originalité... d'une tour penchée. Avant même que l'on construise des défenses en pierre, il existait sur le site une tour en bois érigée pour se protéger au IX^e siècle des Normands qui remontaient les cours d'eau pour se livrer au pillage. Au début du XI^e siècle, une enceinte est bâtie d'une longueur de 500 m, comme on peut le voir grâce à la maquette exposée à la Maison du Perche.
Flanquée d'une vingtaine de tours, cette muraille délimite un espace d'environ deux hectares où se trouvent la basse-cour et la maison du gouverneur, la cour du seigneur avec son logis et la chapelle et enfin le donjon - la fameuse tour penchée - ultime refuge en cas de siège.
C'est Hugues Doubleau, vassal du comte de Blois, qui fit dresser la tour sur le petit mont - le mont Doubleau - toujours au XI^e siècle. Ce donjon est impressionnant : haut de 30 m, diamètre extérieur de 16 m. Sa porte est située à 8 m du sol, nécessitant une échelle pour accéder à la salle commune. Il est bâti en pierre de silex et de roussard, grès ferrugineux commun dans la région.

Effondrement en 1818

Pourquoi est-il penché ? Défaut de construction ? Eh non, on bâtissait solide à cette époque ! En fait la forteresse, vendue comme bien national à la Révolution, a vu la motte située sous le donjon exploitée en carrière de marne, mélange d'argile et de calcaire fournissant un excellent mortier de chaux. On ne creusa pas longtemps - une quinzaine d'années -, mais suffisamment toutefois pour qu'en 1818 un premier effondrement de la tour se produise, suivi d'un second en 1873. Depuis ça tient, sous étroite surveillance, mais gare aux chutes de pierres !

Texte NR ; Jean Boubel

Le domaine de Boisvinet

Le domaine de Boisvinet s’étend sur le bel étang du même nom, dans la commune du Plessis-Dorin. Disposant de cinq gîtes et de trois salles de réception, ce domaine est parfait pour accueillir des séminaires professionnels, des sorties scolaires ou des fêtes privées comme des mariages.
L’étang propose une longue promenade miroitante de près de 4km, mais est également ouvert aux pêcheurs. Son bar-restaurant vous offre une belle vue sur l’étendue clapotante d’avril à octobre.

Gîte des étangs de Beaulieu

Les granges de caractère parfaitement rénovées, au pied de l’étang de Beaulieu vous accueille dans un cadre champêtre idyllique. Avec une salle de réception pour 80 personnes et deux gîtes pouvant accueillir 45 personnes, vous trouverez un lieu parfait pour faire une étape dans la découverte de la région, recevoir des cérémonies ou fêtes privées, organiser des réunions professionnelles…
Les étangs alentour vous offrent également la possibilité de pêcher tranquillement au milieu des bois.